La contestation sociale a démarré en Israël à cause du Cottage : son prix élevé a été la „goutte d’eau qui a fait déborder le vase“. Depuis, les produits laitiers symbolisent le rapport entre les revenus trop faibles des citoyens et le coût trop élevé de la vie.
Il n’est donc pas surprenant que le gouvernement s’attaque une fois de plus au prix de ces denrées. Afin de le diminuer, il prévoit une réduction des taxes à l’importation, étant précisé que cette mesure, qui doit stimuler la concurrence dans le secteur, ne s’appliquera pas aux produits importés par les principales laiteries israéliennes. Actuellement, les taxes sont si élevées que seuls quelques rares produits laitiers sont importés en Israël. Les trois grandes laiteries du pays, „Tnuva“, „Strauss“ et „Tara“ n’ont donc pratiquement pas de concurrents dont la présence pourrait les inciter à modérer leurs hausses de prix. Il est prévu de couvrir 10 à 20 % du marché par des importations.
Les géants de l’agroalimentaire comme „Unilever“, „Coca Cola“ et „Osem“ ont annoncé dans le même temps une hausse de prix de 3 à 6 %. Zeev Vurmbrand, président du directoire de la chaîne „Mega“ reproche au gouvernement d’être responsable de ce train de hausses. En autorisant récemment une progression de 6,5 % du prix du pain, il a ouvert la voie à une nouvelle vague d’augmentation.
Autres informations :
Article sur le prix des denrées alimentaires en Israël (en anglais), Haaretz, 07.10.12
Article sur la hausse du prix des denrées alimentaires en Israël (en anglais), Globes, 04.10.12
http://www.globes.co.il/serveen/globes/docview.asp?did=1000788270&fid=1725
