Retour de la bande dessinée en Israël

Elles s’appellent „Super Strika“, „Nate the Great“ et „Bone“ et ont toutes un point en commun : elles représentent une petite révolution dans les librairies israéliennes. Nous parlons des bandes dessinées, un genre qui avait pratiquement disparu des rayons.

„Lorsque j’ai proposé à l’éditeur de réaliser une version de „Bone“, il m’a été répondu que l’ouvrage était trop épais, trop coloré et que cela coûterait une fortune (…). Quand „Bone“ s’est retrouvé en tête de liste des bestsellers sur le marché israélien du livre, je n’ai pu m’empêcher de verser quelques larmes, car je ne croyais pas cela possible“ raconte Michal Paz-Klapp, lectrice pour la maison d’édition Kinneret.

Entre temps, tous les grands éditeurs israéliens publient des bandes dessinées. Cette tendance a eu pour effet qu’on trouve maintenant quelques auteurs israéliens de bandes dessinées, dont Rutu Modan avec „Banquet chez la reine“ et Noam Nadav qui a réalisé une série sur Max, un porc-épic voyageant dans le temps.