Le tribunal de Tel-Aviv crée un précédent concernant la gestation pour autrui

dans Culture & Sports/Entre les Lignes

Créant un précédent juridique, le tribunal de Tel-Aviv a reconnu dimanche dernier une mère célibataire comme la mère adoptive d’un enfant né à l’étranger d’une mère porteuse, le jugement s’appliquant en dépit du fait que la mère et l’enfant n’ont pas de lien biologique.

Jusqu’ici, selon le droit israélien une femme célibataire recourant au don d’ovules, d’embryon ou de sperme ou faisant appel à une mère porteuse ne pouvait être reconnue comme parente vu l’absence de lien biologique. L’Etat lui-même avait fait appel de cette décision du tribunal des familles, arguant qu’il suffisait que la maternité soit reconnue et confirmée à l’étranger, aucun autre document impliquant les parents biologiques de l’enfant, c’est-à-dire les donneurs n’étant plus nécessaire, pas plus qu’une confirmation de l’aptitude à la maternité.

Le rêve de maternité.... Pour certaines femmes, il ne peut se réaliser que par la GPA (photo : pixabay)
Le rêve de maternité…. Pour certaines femmes, il ne peut se réaliser que par la GPA (photo : pixabay)

Il s’agissait, dans le cas présent, d’une femme de 55 ans qui avait essayé en vain pendant de longues années d’être enceinte par insémination artificielle. Comme la GPA lui était interdite en Israël, elle s’est tournée vers les Etats-Unis où des jumeaux nés en 2018 ont été reconnus aux US comme étant ses enfants.

Autres informations :
Précédent dans la GPA (en anglais), Haaretz
https://www.haaretz.com/israel-news/.premium-tel-aviv-court-sets-precedent-in-foreign-surrogacy-case-1.10362304