Les grandes universités israéliennes se sont préparées à la rentrée qui a eu lieu pour la plupart de ces institutions le 3 novembre. C’est la deuxième année consécutive qui verra un pourcentage conséquent des étudiants et du personnel servir dans l’armée comme réservistes.
La précédente année universitaire devait débuter le 15 octobre 2023 mais elle a été retardée à plusieurs reprises en raison des terribles événements du 7 octobre. Les cours avaient repris officiellement le 31 décembre avec des semestres abrégés et un semestre spécial en été.
En raison du nombre important de réservistes parmi les étudiants – d’après une estimation de l’Association of University Heads présentée en début d’année, 30 pour cent des étudiants inscrits sont rappelés par l’armée – les universités ont mis à disposition des réservistes durant la dernière année universitaire des aides comprenant une assistance financière, des tutorats privés et des calendriers d’examens flexibles.
51 pour cent des étudiants en médecine de l’Université hébraïque servent dans l’armée comme réservistes
Dans un article se référant aux statistiques de l’Association of Université Heads paru lundi dans le journal économique The Marker qui publie en hébreu il est indiqué que 40 pour cent des étudiants dans les secteurs de la technique, de la médecine, des sciences naturelles et de l’informatique ont servi comme réservistes l’année dernière. Dans certains cas, les pourcentages sont encore plus élevés, par exemple concernant l’Université hébraïque dont 51 pour cent des étudiants en médecine ont été appelés sous les drapeaux.
Le problème des étudiants réservistes qui se préparent à une carrière dans la haute technologie est préoccupant selon Dedi Perlmutter, vétéran du secteur et conseiller du gouvernement.
Il est « évident » qu’en dépit des mesures prises par les universités les réservistes auront besoin de plus de temps pour terminer leurs études et auront plus de difficultés à « passer de l’université au monde du travail », ce qui va réduire « le nombre de personnes qui entreront dans quelques années sur le marché du travail… Il va nous falloir réfléchir à la manière de surmonter ce problème » a déclaré Perlmutter.