Les photos avant-après des femmes otages publiées cette semaine par un journal britannique sont très difficiles à supporter. Sous le titre ‘Ne les oubliez pas’ on peut voir les photos, éditées à partir d’une vidéo du Hamas filmée peu après la prise d’otages par l’organisation terroriste et montrées maintenant seulement à un large public, de Karina Ariev (19 ans), Liri Albag (18 ans), Agam Berger (19 ans) et Daniela Gilboa (19 ans). La vidéo montre les jeunes filles avec leurs vêtements tachés de sang, ligotées sur le sol quelque part à Gaza. Deux d’entre elles ont de profondes blessures au visage et saignent. On ne peut que deviner l’étendue et la gravité de leurs blessures.
L’une des otages libérée, Agam Goldstein-Almog (17 ans) a été le témoin de la détresse d’autres jeunes filles : „Une porte s’est soudain ouverte et j’ai vu six jeunes filles qui attendaient. J’ai constaté que ces jeunes filles étaient seules. Plusieurs d’entre elles avaient subi de sévères agressions sexuelles et souffraient de blessures complexes non soignées. Elles se sont bandées elles-mêmes ou nous les avons aidées“. Eu égard au temps qui s’est écoulé depuis, Agam a ajouté : „J’ai peine à m’imaginer comment elles vont maintenant et à quel espoir elles se raccrochent“.
Sa mère, Chen Goldstein-Almog, a également rencontré ces otages avant d’être libérée en novembre dans le cadre d’un cessez-le-feu provisoire. „Certaines jeunes filles ont été isolées pendant 50 jours voire plus“ a-t-elle raconté pendant une interview télévisée. „Les jeunes filles nous ont parlé de violences sexuelles régulières sous la menace d’une arme. Certaines d’entre elles ont subi de graves blessures et n’ont pas été soignées correctement : blessures par balles et même perte d’un membre. Elles ont dit qu’elles arriveraient à surmonter le handicap mais pas la manière dont elles étaient régulièrement violées“.
Pour les parents et les proches des 13 jeunes filles et femmes encore détenues en otage, penser à ce que subissent leurs filles, soeurs et amies est insupportable. “Imagine-toi que pendant une journée tu n’as aucun contact avec ta fille et que tu sais qu’elle est entre les mains de personnes qui lui veulent du mal. Et dis-moi ce que tu penserais après 90 jours. Cela nous tue. Chaque minute est comme une heure“ déclare Eli dont la fille, Liri Albag, est l’une des jeunes filles sur la vidéo du Hamas.
Le Dr Ayelet Levy Shachar, dont la fille Naama s’est fait tragiquement connaître à cause d’une autre vidéo de propagande du Hamas dans laquelle on la voit, le 7 octobre, avec une blessure à la tête et les pantalons tachés de sang, tirée par les cheveux pour la sortir d’une jeep, a déclaré qu’elle a beaucoup de mal à supporter la vidéo. „Voici ce qu’ils ont fait à ma fille. Cette vidéo ne montre rien sur elle hormis la brutalité de ces moments où notre vie s’est abruptement terminée et figée“. Sa fille, Naama Levy qui plaidait pour une coexistence pacifique avec les Palestiniens dans le cadre de l’organisation ‘Hands of Peace’, est entre les mains des terroristes depuis près de 100 jours. Personne ne sait comment elle va ni comment vont les autres jeunes filles et femmes détenues. Personne ne sait qui est encore en vie. De plus, l’inquiétude grandit car il se peut que suite à ces viols répétés plusieurs femmes otages soient enceintes. Or, la période au cours de laquelle une interruption de grossesse est possible arrive à son terme.
Ces images de jeunes Israéliennes kidnappées sont choquantes
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