La quasi révocation du droit à l’avortement dans de nombreux Etats américains a également provoqué de nombreux remous en Israël. Suite à la demande de plusieurs médecins et personnalités politiques d’abroger le système actuel et de libéraliser les procédures dans le pays, le comité du travail, des affaires sociales et de la santé a approuvé de nouvelles dispositions qui faciliteront l’accès à l’avortement.
Suite à une importante modification des procédures mises en place dans les années 70, les avortements par voie médicamenteuse pourront dorénavant être effectués également dans les centres médicaux et non plus uniquement dans les hôpitaux. De plus, les femmes souhaitant un avortement n’auront plus besoin de témoigner devant un comité du ministère de la Santé dont l’accord est indispensable. La suppression d’un tel comité passe par une loi qui ne sera probablement pas votée, mais les nouvelles procédures dispensent les femmes de se présenter devant ce comité.
Les demandes pourront être faites en ligne. Les membres du comité disposeront ainsi de toutes les informations nécessaires, ce qui évitera aux femmes concernées de se présenter personnellement. Le formulaire de demande jugé trop invasif et humiliant va également être actualisé. Le questionnaire sera sensiblement allégé et les questions « dégradantes » seront supprimées. Le questionnaire, qui remonte à l’année 1977, ne demandera par exemple plus si le couple utilise des méthodes contraceptives. En revanche, les femmes devront encore répondre à la question de savoir si elles ont déjà eu un avortement, car cette question est considérée comme importante sur le plan médical.
