De nombreux résidents ayant dû quitter le nord du pays déclarent qu’ils ne sont pas pressés de rentrer. Ils exigent que le gouvernement et l’armée assurent leur sécurité.
Certains résidents, comme Rafi Biton, font des allers retours sporadiques et, le soir venu, repartent vers leur habitat temporaire : une chambre d’hôtel à Tibériade où ils logent depuis le début de la guerre. Ils sont sceptiques, comme l’a expliqué Rafi Biton au magazine en ligne Ynet. « Pendant une dizaine d’années, seule la technologie sous forme de radars et de caméras nous a protégés. Dès le premier jour de la guerre, le Hezbollah a mis tout le système hors service et nous avons été extrêmement vulnérables Après le 7 octobre, je ne veux plus vivre dans la peur ».
Rafi et sa femme Rachel sont d’accord. Ils ne reviendront définitivement que lorsque Tsahal aura efficacement protégé la zone. „Par sécurité, nous entendons que l’armée doit être là et que le Hezbollah ne peut plus nous observer“.
Ailleurs, le long de la frontière nord, les tensions entre Israël et le Hezbollah se sont apaisées depuis le cessez-le-feu, mais des incidents surviennent épisodiquement, entre autres des provocations de la part de Libanais agitant les bannières du Hezbollah. Près du village d’Aitaroun deux activistes du Hezbollah portant des drapeaux ont été arrêtés et questionnés par l’armée israélienne.
