Certains détenteurs de Bitcoins en Israël sont confrontés au problème d’avoir une grande quantité de cette crypto-monnaie mais de ne pas pouvoir la vendre, l’acheter ou la convertir dans leur banque locale. La banque centrale vient de réagir aux nombreuses plaintes des détenteurs et a déclaré, lors d’une réunion avec la commission parlementaire des finances, qu’elle n’envisageait pas de reconnaître ni comme devise ni comme monnaie étrangère les crypto-monnaies telles que le Bitcoin. Par ailleurs, la banque centrale a précisé qu’il était difficile d’établir des régulations pour les banques locales et expliqué que l’anonymité de cette devise pouvait être exploitée pour le blanchiment d’argent et la criminalité financière.
Israël a donc opté pour une voie différente de celle choisie par l’Europe où viennent d’être prises des premières mesures de régulation dans le traitement de la monnaie numérique qui rendront plus difficile l’anonymité des détenteurs lors de la conversion en monnaie fiduciaire.
Les membres de la commission parlementaire des finances ont toutefois insisté pour l’établissement de régulations. «Il y a tout lieu de penser que ces monnaies deviendront un élément central de notre vie financière» a déclaré Moshé Gafni, le responsable de la commission. Il a demandé aux régulateurs de fournir en l’espace d’un mois une explication quant au traitement des crypto-monnaies.
Autres informations :
Décision de la banque centrale d’Israël concernant les crypto-monnaies (en anglais), Ynet, 08.01.18
https://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-5068038,00.html