Se basant sur les données du Bureau des statistiques, l’Israel Immigration Policy Center a signalé que, pour la première fois depuis la renaissance de l’Etat d’Israël, la part de la population juive est tombée au-dessous de 74 pour cent. Par rapport aux chiffres de 2019, le nombre de Juifs dans le pays a diminué de 0,2 pour cent. Le nombre d’immigrants juifs durant l’année 2020 au cours de laquelle Israël a fermé presque totalement ses frontières aux non-Israéliens a également été plus faible avec seulement 33,8 pour cent. Etant donné qu’il suffit d’avoir un grand-parent juif pour faire son aliya, Israël accueille de nombreux immigrants dont seul le père est ou était Juif, si bien qu’ils ne sont pas reconnus comme Juifs dans le pays. Dans le judaïsme, en effet, l’enfant a la religion de sa mère. Il est donc uniquement considéré comme Juif si sa mère est elle-même juive.
La baisse du pourcentage d’Israéliens juifs s’explique également par le fait que le nombre d’Arabes israéliens et de citoyens relevant de la catégorie „autres“ (c’est-à-dire les Chrétiens et les personnes n’appartenant à aucune religion) a augmenté. Les familles arabes israéliennes ont, avec les ultra-orthodoxes, le plus grand nombre d’enfants.
Autres informations :
Pour la première fois depuis l’indépendance du pays, le pourcentage de Juifs israéliens a diminué (en anglais), JPost
https://www.jpost.com/israel-news/in-first-jewish-population-in-israel-drops-below-74-percent-654050
