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Trois Helvètes – trois histoires (2/3): Rafi Izbicki

dans Entre les Lignes/La Suisse en Israël

Rafaël dit Rafi Izbicki est né à Bâle en 1962. Il est monté en Israël en 1981.

Rafi Izbicki (photo: privée)

ELL : Rafi, pourquoi et quand as-tu fait ton alyah ?

Rafi : En fait, j’aurais dû naître en Israël, mais en 1961 mon père a rencontré ma mère qui lui a demandé de rester un an de plus en Suisse. Il a ensuite fait sa spécialisation en cardiologie aux Etats-Unis puis est retourné en Suisse et c’est nous, ses enfants, qui avons réalisé son rêve. J’ai fait mon alyah en 1991. Ceci dit mes parents nous ont rejoints il y a maintenant 17 ans. J’ai grandi dans une famille profondément sioniste et attachée aux valeurs juives. Etant sioniste et pratiquant, il était normal pour moi de venir en Israël, d’autant que je parlais l’hébreu.

ELL : Tu as de multiples cordes à ton arc. Peux-tu détailler pour nos lecteurs ?

Rafi : Pour faire court, je dirais que je suis un ex-enseignant, je suis formateur de guides, j’ai servi pendant 20 ans dans le porte-parolat de l’armée d’où je suis sorti avec le rang de major, je suis également conférencier et spécialiste en géopolitique et je travaille maintenant comme guide.

ELL : Qu’est-ce qui t’a poussé à choisir le métier de guide après l’enseignement ?

Rafi : Enseigner en Israël, notamment dans les classes équivalant à la troisième et la seconde, n’est pas une promenade de santé. Toutefois, c’est passionnant et on apprend autant des enfants qu’on leur enseigne. Néanmoins, dans mon métier de guide les choses sont généralement plus simples avec les touristes.
J’aime les langues. Outre le français et l’hébreu je maîtrise l’allemand et l’anglais. J’aime communiquer, enseigner, et je vois ma mission comme étant de « promouvoir la bonne parole », de montrer les bons côtés du pays, loin de l’image souvent déformée qu’en donnent la plupart des media.

ELL : Quand on vient la première fois en Israël, que faut-il visiter absolument ?

Rafi : Jérusalem. Le Talmud ne dit-il pas : « Dix cubes de beauté sont tombés sur le monde. Jérusalem en a pris neuf ». Mais en Israël, chacun peut trouver un lieu correspondant exactement à ses croyances, ses aspirations, ses goûts. Que ce soit Safed, le Néguev si cher à Ben Gourion, le Nord, le Sud, le cratère Ramon, tout est magique et fascinant.

ELL : En résumé, tu es heureux ici ?

Rafi : Très heureux. J’ai quatre enfants et en Israël les enfants grandissent sainement. Ils prennent très tôt conscience de leurs responsabilités et s’impliquent dans le bénévolat. Pour les enfants, Israël est un paradis.

ELL : Merci beaucoup de m’avoir accordé un peu de ton temps.

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