Moins de bureaucratie pour les start-ups

La semaine dernière, le ministre de l’Economie, Naftali Bennett, a annoncé la mise en place d’un plan quinquennal portant la désignation „Regulation Light“ destiné à soutenir les jeunes entreprises. Ce plan va non seulement diminuer les contraintes bureaucratiques mais également alléger les réglementations, par exemple en matière de protection de l’environnement et de l’égalité hommes/femmes, ainsi que les exigences de sécurité. D’après Bennett, „les entreprises auront ainsi davantage de temps pour trouver de nouveaux produits, se positionner sur les marchés, commercialiser leurs articles et réaliser des profits“. Le ministre est en faveur du libre marché et souhaite moins d’interventionnisme de la part de l’Etat. Bien qu’il plaide en faveur d’une meilleure justice sociale, Bennett n’est pas un apôtre de la politique de gauche

Bennett a présenté la semaine dernière le plan „Regulation Light“ au Business-Academic Club de l’université de Tel-Aviv. La raison de l’établissement de ce plan est qu’en Israël les jeunes entreprises créent deux fois plus d’emplois que les sociétés déjà bien en place. Parallèlement, le chef du parti „Le Foyer Juif“ a appelé les entrepreneurs israéliens à ne pas se concentrer uniquement sur le secteur de la haute technologie mais à se tourner également vers les produits phares dans les secteurs de l’agriculture, de l’eau et des sciences. Israël, a-t-il déclaré, est un phare dans la région tumultueuse du Proche-Orient.

Après des études de droit, Naftali Bennett a lui-même démarré sa carrière dans le secteur de la haute technologie. Il est resté actif comme „Business Angel“ dans le domaine des start-ups dédiées à l’informatique. La vente, il y a neuf ans, de sa firme Cyota à RSA Security a fait de lui un multimillionnaire.