Bâle a commémoré le premier Congrès Sioniste mondial

dans Culture & Sports/La Suisse en Israël

Le Président israélien, Isaac Herzog, était l’invité d’honneur de la commémoration du premier Congrès Sioniste mondial qui avait eu lieu à Bâle il y a 125 ans, marquant un tournant décisif dans l’histoire du sionisme.

Organisée par la World Zionist Organization (WZO), la manifestation, à laquelle ont participé plus de 1 000 invités, s’est tenue 125 ans après la conférence sur trois jours de 1897 au cours de laquelle Theodor Herzl a parlé devant plus de 200 délégués et « fondé l’Etat juif ». A l’occasion de cet événement, la ville avait pris des mesures de sécurité drastiques. Parmi les orateurs, citons Miriam Adelson, l’ancien chef du Mossad, Yossi Cohen, qui dirige aujourd’hui les opérations de la Softbank en Israël, le Président de l’Agence juive, Doron Almog, le chef de l’Anti-Defamation League (ADL), Jonathan Greenblatt, le ministre de la Diaspora, Nachman Shaï et la baronne Ariane de Rothschild, Présidente du groupe Edmond de Rothschild.

Durant son séjour, Isaac Herzog a rencontré des membres du gouvernement de la confédération, dont le Président Ignazio Cassis, ainsi que des membres du gouvernement cantonal de Bâle et des membres de la communauté juive. La rencontre entre Isaac Herzog et Ignazio Cassis doit déboucher sur un « accord révolutionnaire » entre les fondations pour la science israélienne et suisse.

Le premier congrès sioniste était d’abord censé se dérouler à Munich. Il n’y a pas eu lieu à cause du refus très ferme de l’association rabbinique allemande et du comité directeur de la communauté israélite de Munich. La ville de Bâle fut donc choisie comme alternative et le congrès, organisé par David Farbstein, un proche de Theodor Herzl et futur conseiller national suisse s’y tint du 29 au 31 août 1897. Dans le programme formulé il y a 125 ans, on peut lire entre autres : « Le sionisme vise à établir en Palestine une patrie qui soit garantie par le droit public pour les Juifs qui ne peuvent ou ne veulent pas s’assimiler ailleurs ».

Theodor Herzl, en 1901 sur le balcon de l’hôtel „Drei Könige“ à Bâle (photo d’Ephraim Moses Lilien, Gemeinfrei, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=2209998)

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