En Israël, le secteur de la biomédecine, qui étudie l’origine des maladies, est entre les mains des femmes. Une récente étude de la société de recrutement Nisha montre que le personnel engagé est féminin à hauteur de 70 pour cent. D’après Lizi Shoov London de Nisha, la raison en est que les femmes sont davantage disposées à étudier longtemps tout en gagnant moins. En effet, pour ses trois premières années, un ingénieur biomédical ne se voit proposer qu‘un salaire mensuel entre 11 000 et 15 000 shekels (2 760 – 3 760 euros ; 3 055 – 4 170 francs suisses). A partir de la cinquième année, toutefois, ce salaire est doublé.
Les femmes acceptent également mieux de n’accéder à des postes élevés qu’après de nombreuses années de carrière. „Alors qu’à 35 ans il n’est pas rare d’être déjà PDG dans le secteur de la haute technologie, on termine à peine ses études à cet âge-là dans la biomédecine“ explique Lizi Shoov London. Dans cette branche, on ne devient pas PDG avant 50 voire 55 ans.
Autres informations :
En Israël, le secteur de la biomédecine est une affaire de femmes (en anglais), Ynet, 21.06.2017
http://www.globes.co.il/en/article-women-dominate-israeli-life-science-industry-1001193487
